Numéro trois.

Publié le 23 Novembre 2017

Quand on a un troisième bébé, ya pas à dire, c'est quand même bien moins compliqué que quand c'est le premier.

Vous m'avez beaucoup demandé:

"Ohlala, trois enfants... je sais pas comment tu fais..."

Et ben, bonne nouvelle: ça se fait très bien. 

Une chose m'a changé la vie, pour ce bébé: un congé post-accouchement bien plus long que pour un premier ou un deuxième enfant, couplé à un break estival de deux mois.

Bah ouais, chuis prof.

Numéro trois.

Cette fois-ci, j'ai pu profiter de mon bébé pendant 7 mois. Et ça fait du bien.

Je me suis lancée dans l'aventure de l'allaitement pour la troisième fois, sachant que les deux premières n'avaient pas été une réussite.

Je m'était sentie comme une vache qui rit pas du tout.

 

Vraaaoum-pshitt- Vraaaaoum-pshitt!

Vraaaoum-pshitt- Vraaaaoum-pshitt!

Connectée à ma machine, 8 fois par jour, et puis la nuit aussi... et ensuite, nourrir la poulette au biberon... 

J'en ai trop chié. J'ai dit: 

Le tire-lait, c'est fini.

Le tire-lait, c'est fini.

Mais dès la première tétée, qui a eu lieu quelques heures après la naissance d'Iris, circonstances obligent, j'ai eu comme une certitude: elle savait téter. Le séjour à la maternité a été, de ce point de vue, une croisière Costa. (On se sentait bien, sur le navire de la béatitude, du bonheur et de la pleinitude... jusqu'au naufrage. Mais je vous raconte plus tard.)

Et je ne me suis pas trompée. 

Alors que j'ai cru perdre mes tétons sous les crevasses les fois précédentes, je n'en ai eu aucune avec Iris. 

Mais genre zéro quoi. 

Et ce n'est qu'après cette troisième expérience que j'ai pu enfin comprendre les femmes qui me disaient ...

 

(Parce que toi, t'as un bébé avec une langue en lame de rasoir)

(Parce que toi, t'as un bébé avec une langue en lame de rasoir)

On a été tellement parfaites, Iris et moi, sur ce coup-là, que j'ai fait durer le plaisir jusqu'à ma reprise du travail. 

Et ce qui est drôle, c'est la réaction des gens.

Au départ, et jusqu'à trois mois:

"Et du coup? Tu l'allaites? Non parce que, il parait que c'est mieux quand-même..."

Entre trois mois et six mois:

"Ah oui? Tu l'allaites toujours? Ah c'est chouette!"

Et puis après, alors que tu reprends le travail à plein temps...

 

Numéro trois.

J'ai adoré nos rendez-vous nocturnes, furtifs et somnolents.

Nous avons gardé le berceau près de nous pendant deux mois avant de le passer dans sa chambre, à mon initiative. 

Parce que, attention, mesdames et messieurs, il faut être bien conscient d'une chose:

Parfois, on nous ment. 

 

 

C'est FAUX! BILLEVESEES! Vl'à l'ARNAQUE!

C'est FAUX! BILLEVESEES! Vl'à l'ARNAQUE!

Parce que la nôtre, de troisième, elle dort les oreilles aux aguets.

Elle a le sommeil plus léger qu'une brume! Tu descends l'escalier, tu la réveilles. Tu ouvres la porte d'entrée, tu la réveilles. Tu te fais un café, tu la réveilles. Même le lave-linge qui bipe parce qu'il a fini la 12ème lessive de la semaine (et on est Mardi), il la réveille.

Et même qu'elle dorme à 10 mètres de nous, il y a des choses interdites...

Sérieux. On peut même plus péter au lit quoi.

Sérieux. On peut même plus péter au lit quoi.

La prochaine fois, je vous raconte comment j'ai cru devenir un transformers, bloquée entre deux positions, comme un jouet qu'on aurait coincé dans une porte.

Rédigé par Alice

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